Un environnement préservé
La commune de La Jarrie conçoit et entretient ses espaces verts et ses voiries dans un souci constant de préservation de l’environnement et du cadre de vie. À noter également qu’aujourd’hui les agents des services techniques n’utilisent plus aucun produit phytosanitaire sur la commune.
Un arboretum au cœur du bourg
L’aménagement de l’arboretum est le fruit d’un travail et d’une réflexion de longue haleine. Parce que ce travail ne portera véritablement ses fruits que dans quelques décennies, il est à la fois ambitieux et peu spectaculaire à court terme.
À La Jarrie, un arboretum géographique avec un dessin naturaliste, « parc à l’anglaise », permet d’effectuer un cheminement en boucle ou traversant au cœur d’un espace planté de 240 arbres et arbustes d’essences différentes regroupées par thèmes :
- L’Amérique 20 espèces sur environ 1 750 m² /espace libre
- L’Asie : 80 espèces sur environ 4 100 m²/ graminées en courbe
- L’Europe aux 60 essences indigènes strictes /renaturation
- L’Europe aux 80 essences non indigènes mais acclimatées dans nos régions / milieu sec
Placement des végétaux en fonction des thèmes géographiques, des qualités du sol, des expositions au soleil, de la capacité de cohabitation des espèces les unes avec les autres… Les concepteurs du parc ont recherché des plantes de qualité à la fois botanique et physique. Ce parc permettra de communiquer avec les différentes générations sur un angle pédagogique et touristique.
L’espace central du parc est aménagé en clairière centrale autour d’un Ginki Biloba, un arbre emblématique qui permet de mettre en valeur un modelé de terrain propice au repos et au farniente, un solarium sur gazon orienté sud – sud-ouest.
Le Ginko Biloba – Arbre majestueux rescapé des forêts antédiluviennes, il doit sa survie à la fascination qu’exerce sur l’homme son magnifique feuillage d’automne, fait de mille petits éventails d’un jaune d’or éclatant, ainsi qu’à son incroyable résistance aux agresseurs biologiques et chimiques. Seul arbre ayant résisté en 1945 à la bombe atomique d’Hiroshima, le Ginkgo Biloba, nouvel étendard de la résilience a été choisi par la municipalité post pandémie COVID 19 comme un clin d’œil à l’histoire.
Au nord un parking de 50 places majoritairement végétalisées et perméables pour accompagner la philosophie générale du projet. Ce parking est équipé d’une borne double entrée de recharge pour véhicules électriques. Les liaisons douces ont été aménagées pour relier le parc au reste du bourg.
Une gestion différenciée et raisonnée
Vous l’aurez sans doute remarqué, certains espaces ne sont ni tondus ni fauchés. C’est ce que l’on appelle le fauchage tardif ou gestion différenciée des espaces verts.
À quoi ça sert ?
Le fauchage tardif a pour but principal de réduire le contact direct de l’être humain avec la végétation et de permettre à la biodiversité de profiter de tous ses droits. Pour les plantes par exemple il permet de mener à bien leur reproduction en favorisant leur cycle végétatif. La fauche tardive facilite également l’implantation de certaines plantes fragiles et garantit les niches écologiques. Naturellement, ces zones non entretenues constituent également des refuges pour la faune sauvage. De plus, retarder le fauchage des espaces verts favorise la pollinisation. En effet, les zones fauchées tardivement attirent les insectes pollinisateurs puisque ces derniers peuvent pleinement profiter des ressources alimentaires que leur procurent les végétaux préservés. C’est notamment le cas de mai à juillet où la production florale est abondante. Enfin l’arboretum est entretenu avec un principe d’exportation des tontes afin d’inscrire dans le temps une gestion pertinente des sols. En effet, l’exportation permet de diminuer progressivement le taux d’azote dans les sols (actuellement riches en azote car issus de sols agricoles). La présence d’azote dans le sol favorise les graminées non souhaitables. L’exportation des tontes permet alors de limiter la présence des graminées au profit de fleurs sauvages.
Chaque année, deux fauches sont prévues : l’une en juin l’autre à l’automne.
La première doit permettre de renouveler la banque de graines des annuelles présentes dans le sol tout en supprimant les pousses de graines qui n’arrivent à maturité qu’en été comme le colza. Ainsi, à moyen terme, les pousses de colza doivent disparaître. La fauche de l’automne quant à elle, permet l’évacuation des tiges et de laisser l’espace dépourvu de plantes sèches pendant la période de repos.
La préservation de l’eau
Afin de participer à la préservation de la qualité de l’eau, de multiples actions ont été mises en place (désherbage mécanique, absence d’utilisation de pesticides…) mais également l’installation à l’Arboretum de La Jarrie, de plusieurs haies « de Benjes » du nom de son créateur, l’écologue allemand Herman Benjes.
Ces dernières permettent, par l’entassement de branchages (bois morts et tailles), de favoriser la biodiversité locale. Brises-vent naturels et réservoirs à matière organique (accumulation d’humus, nutriments…), ces haies vives participent à la création d’un microclimat propice aux cultures locales et limitent ainsi l’intervention humaine et l’utilisation de produits souvent polluants.
Des contrôles sanitaires des eaux, destinées à la consommation
Régulièrement, des analyses sont effectuées par l’Agence Régionale de Santé, dans le cadre du programme de contrôle sanitaire des eaux d’alimentation humaine.
Le label « Villes et Villages Fleuris »
Depuis 2010, la commune de La Jarrie participe au concours des « Villes et Villages Fleuris de France ».
Elle s’est d’ailleurs vue récompensée à plusieurs reprises du premier prix dans sa catégorie et est, aujourd’hui encore, labélisée avec une fleur *
Des citoyens engagés
Depuis 2020, la Mairie et le Comité des Quartiers invitent les habitants à participer à la « Journée mondiale du nettoyage de notre planète ». Les jarriens et jarriennes sont de plus en plus nombreux à se donner rendez-vous et à agir pour la préservation de leur commune.